Tour à tour marais délaissé, site industriel et lieu d’habitation, le quartier de la Confluence a connu plusieurs vies et plusieurs époques. Après des années d’ouvrage, la Confluence revit aujourd’hui grâce à ses habitations, son centre commercial, ses activités tertiaires et ses lieux de fête.
Acteur engagé dans le renouveau de la Confluence, Cardinal Promotion fait figure de pionnier dans la restructuration de cet espace urbain. Le promoteur est à l’origine de plusieurs réalisations phares sur la ZAC 1, lancée en 2003 en bord de Saône, et a contribué à faire de ce lieu un laboratoire de la ville de demain, remplaçant les anciennes friches industrielles par des édifices architecturaux modernes et inclassables. Retrouvez également plus d’informations sur le fondateur du groupe, Jean-Christophe Larose.
Fidèle à sa philosophie et à sa signature de promoteur-designer, Cardinal Promotion a cherché dans ses différents projets à intégrer l’histoire de l’ancien site industriel, donnant à Confluence un visage où se mêlent modernité et tradition, audace et histoire.
Un peu d’histoire…
L’extension de la Presqu’Ile
C’est sur l’impulsion de l’architecte Michel-Antoine Perrache qu’il est décidé en 1771 d’étendre la Presqu’Ile au Sud au-delà de son enceinte fortifiée. Une extension possible en rattachant l’Ile Moniat par remblai. Les intérêts d’un tel projet étaient alors multiples :
• unification du territoire national par le réseau routier
• régulation de la navigation fluviale
• amélioration des liaisons terrestres entre provinces du Nord et du Sud de la France
Le projet, titanesque, a rencontré d’importantes difficultés et plusieurs décennies se sont avérées nécessaires pour que disparaissent les pestilentiels « marais Perrache ».
Pionniers de l’industrie
En 1828, est approuvé un plan définitif de distribution de la Presqu’Ile Perrache. La ville propose aux acquéreurs de remblayer eux-mêmes leur parcelle. L’ambition de Jean de Lacroix Laval, alors maire de la ville de Lyon, est que l’aménagement de la presqu’Ile Perrache contribue prioritairement à la diversification de l’économie lyonnaise jusqu’alors centrée sur le négoce de la soie. Les établissements industriels (usines chimiques, ateliers métallurgiques…) s’installent, aidés par une desserte ferroviaire les reliant à Givors et au bassin houiller de la Loire. D’autres activités jugées indésirables en centre-ville comme les prisons et les abattoirs y sont également construites. Le train et le bateau à vapeur se développent.
1857, la gare centrale de Lyon prend ses quartiers à Perrache s’érigeant en véritable rempart entre le nord et le sud de la Presqu’Ile. Son impact économique se traduit au nord par le développement de l’hôtellerie, au sud dans la vocation logistique du quartier de Perrache.
Un site emblématique
Début XXe, le site devient quasi entièrement dédié au transit et au stockage, une tendance accentuée en 1928, avec l’inauguration de la gare de marchandises Perrache II. L’activité du port Rambaud va bon train tout comme celle du marché de gros, du centre de tri postal et du marché gare.
En 1972, alors que la ville de Lyon connaît des difficultés de circulation, débute un chantier visant à faire de la gare de Perrache un « pont urbain » utile à la régulation des changes entre l’Est et l’Ouest de l’agglomération.
Le sujet de la reconquête de la rive gauche du Rhône et plus largement du site de la confluence apparaît dans les débats à partir des années 80. Perrache devient peu à peu perçu comme un site emblématique capable de porter une vocation centrale et internationale. Sa vocation logistique s’estompe peu à peu avec l’arrivée de la gare TGV de Part-Dieu, le déménagement du marché de gros à Corbas ou le départ du centre de tri.
Raymond Barre (1995-2001) initie le projet de revalorisation de cette zone, un projet poursuivi par Gérard Collomb dès 2003 avec la création de la SEM Lyon Confluence… et le début des travaux.
Quartier Confluence
69002 Lyon
